Une hausse soudaine de cas d’un virus extrêmement rare, incurable et potentiellement mortel, a incité les responsables de la santé au Canada à élargir la surveillance des tiques. Plusieurs espèces de mammifères seront également testées.
Le virus de l’encéphalite Powassan peut notamment provoquer des vomissements, le coma et l’inflammation du cerveau. Des cas humains du virus ont été rapportés ce printemps dans plusieurs états américains.
Ce virus se transmet par morsure de tiques infectieuses et probablement par l’ingestion de lait cru provenant de certains animaux infectés, selon l’Agence de la santé publique du Canada.
Seuls 16 cas humains du virus ont été signalés au Canada depuis 1958. Cependant, les responsables de la santé s’inquiètent du fait que les tiques se sont rapidement multipliées depuis les 10 dernières années.
Selon CBC, le virus de Powassan a été détecté sur des tiques du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique.
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Les amateurs de plein air sont les plus à risques d’entrer en contact avec des tiques porteuses du virus. Les experts recommandent aux randonneurs et aux campeurs d’utiliser de l’insectifuge et de se doucher après chaque sortie pour se débarrasser des tiques non attachées.