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Les Québécois seraient-ils plus excentriques sous la couette que les autres nations? Une étude déboulonne les idées sur les préférences au lit des Québécois. Les résultats démontrent que plusieurs d’entre nous possèdent des goûts sexuels considérés comme anormaux en psychiatrie.

La recherche, menée auprès de 1040 Québécois et Québécoises par Christian Joyal et Julie Carpentier, chercheurs à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal et à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal), centres affiliés à l’Université de Montréal, révèle plusieurs faits croustillants sur les comportements sexuels des Québécois.

D’abord, près de la moitié de l’échantillon souhaiterait avoir au moins un comportement sexuel jugé anormal, tandis que le tiers a déjà essayé au moins une fois ce genre de pratique.

Il s’avère que quatre comportements paraphiliques (anormaux) du DSM-5 ne sont ni rares ni inhabituels quant aux expériences et aux souhaits exprimés par les participants. Il s’agit du voyeurisme, du fétichisme, du frotteurisme et du masochisme.

Le voyeurisme était le comportement le plus populaire avec 35% des participants l’ayant déjà expérimenté ou fantasmé. Ces résultats démontrent que plusieurs comportements jugés anormaux par le DSM-5 sont en fait loin de l’être, selon le chercheur Christian Joyal. 

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