Un petit rhume, une grosse grippe ou le fameux virus de la gastro : la maladie peut frapper à tout moment … même durant une semaine de travail! Certes, s’il y a des matins où il est plus facile de prendre congé pour se donner un peu de repos, il y en a d’autres où l’on ne peut faire abstraction d’une importante réunion, ou d’une présentation qui nous attend au bureau. La question se pose alors : doit-on rentrer au travail lorsque nous sommes malades?
Bien sûr, l’idéal est de demeurer à la maison chaque fois que nous sommes contagieux. D’ailleurs, le fait de faire de la fièvre est un indicateur très fiable que nos anticorps sont à l’œuvre. En ces circonstances, il faut se résigner à annuler ses rendez-vous ou ses obligations de la journée. Le repos est le meilleur remède!
Pas de fièvre!
Vous avez le nez qui coule, des douleurs musculaires, la gorge qui brûle ou une combinaison de ces symptômes, mais vous ne faites pas de fièvre? Avec l’aide des bons médicaments et une attention à éviter le surmenage, il est possible de passer au travers de la journée sans trop de dégâts.
Or, si vous choisissez de tout de même vous rendre au travail, assurez-vous de prendre les précautions d’usage par respect pour vos collègues. Une personne malade doit se laver régulièrement les mains, tousser et éternuer à l’intérieur de son coude, et conserver une saine distance entre elle et les autres.
Le cas de la gastro
Dans le cas de la gastroentérite, l’INSPQ recommande de s’isoler « jusqu’à 48 h après la disparition des symptômes si l’on manipule des aliments, ou que l’on travaille auprès des malades ou dans une garderie. » Pour les autres catégories de travailleurs, il faut attendre la fin des symptômes, puis avoir été en mesure de prendre deux repas avant de reprendre ses activités.