La plupart des gens apprécient les promenades sur les plages bordant les océans et les mers. À court terme, la vue du large et les vagues qui déferlent sur le rivage semblent systhématiquement provoquer un grand sentiment de bien-être chez l’homme. À long terme toutefois, le calme apaisant de l’eau pourrait-il avoir des bénéfices supplémentaires pour la santé humaine?
Selon une étude américano-néo-zélandaise, il semblerait que oui! Des scientifiques de la University of Canterbury en Nouvelle-Zélande et de l’Université Michigan State aux États-Unis assurent effectivement qu’avoir une résidence près de l’océan ou de la mer aurait un effet bénéfique sur la santé mentale.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont comparé les effets de la visibilité des espaces bleus (plages et océans) et des espaces verts (parcs et forêts) chez les résidents de Wellington, en Nouvelle-Zélande. Selon les résultats, les gens qui avaient une vue sur l’océan avaient moins de problèmes de santé mentale que ceux habitants près d’un espace vert, ou que ceux n’habitant ni à proximité d’un espace vert, ni à proximité d’un espace bleu. Notez par ailleurs que les effets d’autres types de cours d’eau (lacs, rivières, etc.) n’ont cependant pas été mesurés dans l’étude.
Les espaces verts inutiles?
Les chercheurs ont été surpris de constater l’impact marginal des espaces verts sur la santé humaine. Certains indices permettent tout de même aux responsables de l’étude de croire que ces lieux de végétation auraient malgré tout des effets bénéfiques pour l’homme. Comment expliquer les résultats alors? Selon les chercheurs, dans le cadre de cette étude, les effets des espaces verts auraient possiblement été annulés par la présence de constructions humaines (terrains de sports, terrains de jeux), ce qui n’était simplement pas le cas pour la mer