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Au Canada, le lymphome représente 5% des nouveaux cas de cancer diagnostiqués chaque année chez les adultes. Bonne nouvelle pour tous ceux et celles qui souffriront de cette maladie au cours de leur vie ; des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE) et de l’Hôpital universitaire de Genève (HUG) auraient trouvé un moyen de bloquer la progression des cellules cancéreuses dans le sang et dans la lymphe.

Le lymphome est un cancer qui touche le système lymphatique, une composante importante du système immunitaire aidant le corps à se défendre contre les infections et virus divers. Généralement, la maladie prend naissance dans les organes lymphatiques (notamment la rate, les ganglions et la moelle osseuse), après que des cellules cancéreuses s’y soient retrouvées par le biais du réseau lymphatique et du système sanguin.

Heureusement, des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE) et de l’Hôpital universitaire de Genève (HUG) seraient sur le point de créer le premier traitement ciblé, permettant de vaincre ce cancer, grâce à un anticorps appelé H225. Ce dernier serait en mesure d’empêcher le déplacement et la migration des cellules cancéreuses dans les fluides corporels. Notons que ce « soldat biologique » mise sur la plus grande faiblesse des cellules malignes pouvant se retrouvant dans le sang et la lymphe, c’est-à-dire leur courte durée de vie.

En effet, les anticorps agissent comme un enclos capable d’enfermer et de retenir les cellules cancéreuses. N’ayant pas suffisamment de temps pour trouver refuge dans les organes du système lymphatique, ces cellules meurent. Évidemment, cela freine (à tout le moins ralenti) l’avancement de la maladie.

Une efficacité à prouver sur l’homme

Même s’il n’a pas encore été testé chez l’homme, cet anticorps enthousiasme la communauté scientifique. Et pour cause! Chez les souris, l’anticorps H225 a permis de diminuer de moitié le passage des cellules cancéreuses dans le système lymphatique et, conséquemment, de limiter considérablement la prolifération des lymphocytes cancéreux. En Suisse, les recherches se poursuivent afin de mettre au point un traitement d’immunothérapie basé sur cet anticorps.

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