KalGene Pharmaceuticals et le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) ont signé cette semaine une entente d’une valeur de plus d’un million de dollars pour développer, mettre à l’échelle et transférer la technologie nécessaire à la fabrication d’un nouveau traitement prometteur contre la maladie d’Alzheimer.
Les deux organisations sont confiantes d’avoir enfin pu trouver une solution à ce casse-tête médical. Selon eux, la clé de la lutte contre l’Alzheimer serait l’élimination dans le cerveau de l’amyloïde toxique, un élément précurseur de la dégénérescence neuronale causant généralement la démence.
Selon KalGene Pharmaceuticals et le Conseil national de recherches du Canada (CNRC), la meilleure façon d’éliminer efficacement les surplus d’amyloïde serait d’acheminer un médicament spécial au cerveau. Ce dernier serait composé de principalement deux types de molécules. La première serait constituée d’un peptide pouvant s’attacher à la forme toxique de l’amyloïde et pouvant l’éliminer ; la deuxième serait une molécule porteuse, créée à partir d’un anticorps.
Les tests à Montréal
Ce sera la toute première fois qu’un traitement visant à éliminer l’amyloïde sera testé au Canada. Ces essais cliniques pionniers seront menés à l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal, en plus d’être financés à hauteur de 1,5 million de dollars par la Weston Brain Institute. L’ensemble des opérations sera dirigé par le Centre de recherche de l’hôpital Douglas, affilié à l’Université McGill.
Dans les prochains mois, l’équipe de recherche responsable du projet devrait enrôler ses premiers patients, soit des Québécois atteints de la maladie d’Alzheimer.