Ruby Shallom, une Britannique âgée de 16 ans, est paralysée à partir du bas du cou et ne peut utiliser que sa main gauche depuis qu’elle a reçu la troisième dose du vaccin Gardasil contre le virus du papillome humain (VPH).
Après cette troisième dose, la jeune femme a d’abord souffert de crampes d’estomac très douloureuses et de palpitations cardiaques au point de devoir se rendre à l’hôpital. Pendant les mois suivants, elle a développé le syndrome de fatigue chronique et a souffert de nausée.
Par la suite, elle a éprouvé de la difficulté à marcher. Elle a finalement perdu l’usage complet de ses jambes, puis de son corps à partir du bas du cou. Les médecins pensent que le Gardasil aurait endommagé le système immunitaire de la jeune femme.
D’un autre côté, les autorités en santé affirment que le vaccin est complètement sécuritaire et les rapports concluent qu’il n’y a aucune preuve crédible associant le syndrome de fatigue chronique et les troubles de l’adolescente au vaccin.
Ruby et sa mère affirment que des médecins croient que le vaccin a causé le problème. Toutefois, aucun ne le dira ouvertement, rapportent-elles au Mirror. Les médecins ont plutôt écrit que Ruby souffrait d’une condition psychiatrique qui n’a rien à voir avec le vaccin.
Au Royaume-Uni, il existe une association pour les filles ayant été handicapées par le vaccin (UK Association of HPV Vaccine Injured Daughters). Cette association compte 470 membres, dont 407 qui croient avoir été affectées par le Gardasil.
L’agence de réglementation du gouvernement britannique, la MHRA, indique que depuis le mois de janvier de cette année, près de 9000 cas d’effets secondaires possibles ont été signalés ainsi que 6 décès. Il demeure que la majorité des médecins et des scientifiques du Royaume-Uni croient que le vaccin Gardasil est sûr, efficace et contribue à sauver des vies.
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Des chercheurs italiens rapportent toutefois des cas de graves syndromes après la vaccination contre le VPH (Gardasil et Cervarix) dans la revue Immunologic Research. Plusieurs jeunes filles ont développé des symptômes invalidants ressemblant à la fatigue chronique et à la fibromyalgie. Les chercheurs émettent l’hypothèse que le composant adjuvant du vaccin contre le VPH puisse affecter le système immunitaire.