Que diriez-vous de commander une salade et d’y trouver une carcasse d’animal en décomposition? C’est ce qu’a vécu le 23 avril 2016 Pierrette Caouette, de Terrebonne, dans le restaurant Normandin de la rue Bouvier.
Après avoir aperçu dans sa salade une masse brune d’une dizaine de centimètres correspondant à la grandeur de sa main, Mme Caouette a été prise de vomissement. Elle a ensuite contacté la police afin que son plat soit inspecté.
Elle affirme qu’une analyse du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a révélé la présence d’une carcasse animale et d’une contamination fécale par un taux élevé de bactérie E. coli dans sa salade.
Mme Caouette a été transportée à l’hôpital et a notamment reçu quatre doses du vaccin contre le tétanos, rapporte Radio-Canada. En raison de l’anxiété et du traumatisme créés par l’incident, Mme Caouette réclame un montant de 192 415 $ à Le Bouvier Inc, la société mère du restaurant Normandin.
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Le vice-président ventes et marketing des restaurants Normandin, Jean Julien, affirme à Radio-Canada qu’il s’agit d’un «cas exceptionnel». La salade consommée par Mme Caouette provient de sacs préemballés d’un fournisseur californien. Le MAPAQ a également confirmé qu’il n’y avait aucune infestation de vermine dans le restaurant.