La rémunération des cardiologues québécois a grimpé de manière spectaculaire pendant l’année 2015-2016. Leur salaire a gonflé de 463 000 $ à 552 000 $ (nets des frais de cabinet).
Cette augmentation salariale choque plusieurs Québécois, dont le chercheur à l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) et chroniqueur Guillaume Hébert.
Dans un article de blogue pour le Journal de Montréal, M. Hébert estime que « la situation actuelle des médecins québécois comporte deux anomalies, soit leur statut de travailleur autonome et leur rémunération stratosphérique ». Selon l’expert, cela entrave le fonctionnement du système sociosanitaire et limite les ressources financières pouvant être attribuées à d’autres secteurs ou d’autres travailleurs en santé.
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Un document de la RAMQ portant sur les sommes versées par le biais de la rémunération à l’acte des médecins révèle quelque chose de tout aussi étonnant. Alors qu’en 2015-2016 ces sommes ont augmenté de 11,6 %, le nombre de « services rendus » par les médecins spécialistes a reculé de 2,1 %. Les informations du document suggèrent ainsi que les augmentations des médecins ne reflètent pas davantage de services pour la population.