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Dans la nuit du 4 au 5 septembre, s’étant proposée pour compléter un quart supplémentaire, une infirmière de l’hôpital de Saint-Jean à Saint-Jean-Sur-Richelieu devait partir après 16 heures de travail. Toutefois, bien qu’elle ait formulé une demande de remplacement à maintes reprises, personne n’est venu prendre la relève auprès de ses patients. La jeune femme s’est indignée devant le manque de considération et l’indifférence que l’on portait à sa situation.

Mise en situation 

Après un quart de nuit mouvementé, l’infirmière s’est portée volontaire afin d’accompagner un patient diabétique à un hôpital de Montréal afin de se faire opérer. L’opération ayant été retardée et toujours en attente de remplacement après des heures et des heures supplémentaires de travail, l’infirmière commence à ressentir beaucoup de fatigue, elle souffre de tremblements et elle ne peut pas retenir ses larmes. Après l’opération, l’attente du transport et la durée du chemin du retour, elle revient finalement à l’hôpital de Saint-Jean à 23 h 45, soit 24 heures après le début de son chiffre initial.

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Mise en garde

Les représentants des syndicats (syndicat local des infirmières et du syndicat du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre) s’indignent contre cette situation et indiquent les risques d’accident que peut produire un tel état de fatigue.

Toutefois, il est à préciser qu’une infirmière se doit de demeurer à son poste jusqu’à ce qu’une autre personne vienne la remplacer, car elle demeure légalement responsable du patient. L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) mentionne qu’il est quand même permis de s’abstenir d’exercer sa profession si elle juge ne plus être apte à faire un travail de qualité.

 

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