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10 endroits, 2 échantillons chacun, 3 hôtels de Vancouver.

Voilà ce en quoi consistait l’expérience de Negin Rahanjam, microbiologiste de l’Université de Colombie-Britannique.

Rahanjam a examiné trois hôtels de Vancouver au cours de la même matinée, soit le Holiday Inn Downtown sur Howe Street (235 $ par nuit pour une chambre standard), le Opus Hotel dans Yaletown (360$ pour une chambre supérieure), et le Fairmont Waterfront (495 $ pour une chambre de luxe). Au moment de l’expérience, aucun des hôtels n’était au courant des intentions de la microbiologiste.

Tout a débuté par la prise d’échantillons dans chaque bâtiment hôtelier, sur les endroits jugés les plus propices à la propagation de bactéries : la poignée de rinçage des toilettes, le robinet de salle de bain, le verre déposé sur le comptoir de la salle de bain, les poignées de porte (celle de la salle de bain et celle de la chambre), la télécommande, le téléphone, la poignée du frigo minibar, la cafetière et le seau à glace.

Une fois les 60 échantillons récoltés, la relève a été prise par le Hancock Lab, dirigé par le professeur Bob Hancock. Après avoir été incubés pendant 48 heures, les échantillons révélaient les résultats de l’expérience. Ainsi, de manière générale, voici les pires endroits dans une chambre d’hôtel :

10 – la cafetière

9 – la poignée de la salle de bain

8 – la poignée de la porte de chambre

7 – la poignée du frigo minibar

6 – le verre dans la salle de bain

5 – la poignée de rinçage des toilettes

4 – le téléphone

3 – la télécommande

2 – le seau à glace

1 – le robinet de salle de bain Sachant cela, devrions-nous nettoyer le robinet de la salle de bain ou encore mettre la télécommande dans un sac de plastique lorsque nous séjournons dans un hôtel? Le professeur Hancock affirme que le plus important reste le lavage régulier de nos mains. Une fois chose faite, le reste vous appartient…

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