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Le cosmonaute russe Guennadi Padalka, qui commande actuellement la 44e expédition de la Station Spatiale Internationale (ISS), est devenu l’homme ayant passé le plus de temps dans l’espace avec un total de 803 jours, a indiqué mardi le 30 juin dernier l’agence spatiale russe Roskosmos. « Le record est officiel. Guennadi Padalka est devenu l’homme ayant passé le plus de temps dans l’espace », a déclaré une porte-parole de Roskosmos. Guennadi Padalka, 57 ans, qui effectue actuellement son cinquième vol spatial, a battu le record du cosmonaute russe Sergueï Krikalev qui avait passé, selon l’agence spatiale russe Roskosmos, 803 jours, 9 heures, 41 minutes et 12 secondes. A son retour sur Terre, prévu le 11 septembre 2015, Guennadi Padalka aura passé plus de 877 jours dans l’espace, soit deux ans et quatre mois si l’on cumule le temps passé lors de chacune de ses nombreuses missions. En effet, M. Padalka avait effectué un premier séjour de 199 jours à bord de la station russe Mir en 1998. Il a ensuite séjourné sur la Station Spatiale Internationale en 2004 (188 jours), en 2009 (199 jours) puis en 2012 (125 jours). L’ancien détenteur de ce record, Sergueï Krikalev, avait été surnommé le « dernier citoyen de l’URSS »: parti dans l’espace comme cosmonaute soviétique, il était revenu sur terre après l’effondrement de l’URSS en décembre 1991,  dans une Russie post-communiste. Les séjours prolongés en espace ont un impact sur le corps humain dû au fait que la gravité ne s’exerce plus. Le corps ménage donc toute l’énergie qu’il met habituellement pour résister à celle-ci. Ainsi, les os et les muscles ont tendance à perdre beaucoup de leur masse. La répartition des liquides organiques dans le corps, incluant le sang, qui ne sont plus soumis à l’attraction terrestre est différente et peut entraîner ce qui est appelé le « mal de l’espace » (vertige, nausée, inconfort, etc.). De plus, le corps ayant des besoins différents au niveau des éléments nutritifs, plusieurs astronautes parmi les premiers longs séjours ont souffert d’anorexie. Il existe donc des programmes d’entraînement physique et d’alimentation très précis pour assurer une bonne condition durant les séjours prolongés en apesanteur.

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