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Depuis quelques années, des milliers de personnes fêtent la Journée mondiale de l’orgasme le jour du solstice d’hiver, soit la plus courte journée de l’année. Bien que ce ne soit pas une journée décrétée par l’ONU, l’idée a été lancée en 2006 par un couple d’Américains qui prétendaient que «la forte énergie dégagée lors de l’orgasme réduirait les niveaux de violence, de haine et de peur». En gros: faire l’amour, pas la guerre. Si les sexologues d’ici sont sceptiques quant à la réussite d’un aussi grand projet, il n’en reste pas moins qu’entretenir sa sexualité a de nombreux effets bénéfiques. «Des gens qui font l’amour sont des gens moins frustrés. Plus on le fait, plus on en a envie, et plus on entretient notre goût à la vie, explique Élise Bourque, sexologue clinicienne. La paix, ça commence avant tout dans le couple et dans sa famille.» Pour la sexologue, cette journée est aussi une belle occasion pour prendre du temps pour soi. «Les gens sont souvent tellement pris dans leur quotidien qu’ils laissent très peu de place à la sexualité. Il ne faut pas avoir peur de planifier des moments pour son couple, sinon, on s’oublie», dit-elle. L’institut de statistique français IFOP a profité de l’occasion pour publier un sondage sur le plaisir des Françaises. On y apprend notamment que la façon la plus commune d’avoir des relations sexuelles n’est pas toujours celle qui donne le plus de plaisir. Ainsi, la pénétration vaginale ne permet qu’à 28 % des femmes d’atteindre facilement l’orgasme. Au Canada, 84 % des hommes disaient atteindre l’orgasme contre 31 % pour les femmes, selon un sondage Durex publié en 2012.
Qu’avez-vous à perdre de célébrer!
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