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En sciences, le travail, le temps et l’argent sont souvent à l’origine de grandes découvertes.  On a qu’à penser à tout les tests ou étapes à franchir pour qu’un médicament soit homologué, aux longues listes d’attente pour avoir accès à un télescope et pouvoir faire des observations de l’espace, aux innombrables essais pour incorporer de façon efficace l’électricité comme source d’énergie motrice dans une voiture, etc.  Cependant, le hasard favorise parfois certaines personnes, les menant directement vers une observation qui changera le quotidien de millions de personnes.  Bien sûr, ces personnes doivent être attentives et réceptives à ces démonstrations du destin.  Voici quelques exemples ou le destin a favorisé la science. PÉNICILLINE Demeurant toujours inscrite dans la légende scientifique, la découverte de la pénicilline. La découverte de l’antibiotique utilisé pour lutter contre différentes infections bactériennes est vraiment juste une affaire de vaisselle sale. Le biologiste écossais Alexander Fleming travaillant dans un laboratoire de recherche sur les Staphylocoques (bactéries présentes sur le corps humain) part en vacances en avril 1928. À son retour, le 3 septembre, le savant perspicace découvre qu’un champignon étrange a poussé sur une culture bactérienne et avait tué toutes les bactéries environnantes. En étudiant le phénomène, il découvre finalement la pénicilline, premier antibiotique commercialisé. La médecine moderne n’a jamais été le même. MICRO-ONDES Percy Spencer était un ingénieur américain qui travaillait dans un laboratoire de recherche et, en passant devant un magnétron, un tube à vide utilisé pour générer des micro-ondes, a remarqué que la barre de chocolat dans sa poche avait fondu. Ainsi, en 1945, après quelques expériences supplémentaires (incluant l’explosion d‘un œuf), Spencer a créé avec succès le premier four à micro-ondes. Les premiers modèles étaient un peu comme les premiers ordinateurs: encombrants et peu réalistes. En 1967, les fours à micro-ondes compacts commençaient à remplir les foyers américains. VELCRO Lors d’une randonnée champêtre, en 1941, l’ingénieur suisse Georges de Mestral trouvé des fleurs de grande bardane (Arctium lappa) accroché à son pantalon et aussi à la fourrure de son chien. Après un examen plus attentif, il a constaté que les crochets de la fleur pouvaient se cramponner à tout ce qui offrait une forme de boucle. Il étudia donc la possibilité de reproduire ce principe on ne peut plus simple. Le résultat: Velcro. Une combinaison des mots «velours» et «crochet». L’un de ses clients les plus notables dans les années 1960 a été la NASA. L’agence a utilisé le matériau pour ses combinaisons de vol et le support des éléments de sécurité en apesanteur. Par la suite, il est a été mis à l’avant-garde dans le monde du vêtement, permettant même aux enfants de partout dans le monde d’attacher leurs souliers sans devoir apprendre à nouer des lacets. BIG BANG Le secret menant à la découverte de la théorie dominante quant à l’origine l’univers a été découvert par le duo de radio-astronomes Robert Wilson et Arno Penzias. Ils étaient à tester un nouveau type d’antenne plus performante quand ils perçurent un bruit de fond qu’ils considérèrent au départ comme une interférence. Après avoir éliminé toutes les possibilités de sources d’interférence (zones urbaines, essais nucléaires, etc.), ils se sont rappelé la dernière hypothèse de Robert Dicke qui supposait qu’un rayonnement cosmique devrait persister de l’explosion du Big Bang. Grâce à leur découverte, Penzias et Wilson se méritèrent le prix Nobel de physique en 1978 en devançant Dicke, qui oeuvrait à une soixantaine de kilomètres du laboratoire où travaillaient les 2 lauréats. TEFLON En 1938, Roy Plunkett, un scientifique de la compagnie de produits chimiques DuPont, travaillait sur un moyen de rendre les réfrigérateurs plus sécuritaire en cherchant à remplaçer le fluide frigorigène de l’époque, principalement composé d’ammoniac, de dioxyde de soufre et de propane. Suite à l’essai d’un nouveau gaz, il découvrit que le gaz avait disparu du contenant et qu’il ne restait plus qu’une étrange résine qu’il démontrât être résistante à la chaleur et aux réactions chimiques. Dans les années 1940, la nouvelle substance fût utilisée dans le projet Manhattan, qui mena à la première bombe atomique. Une décennie plus tard, il a trouvé son chemin dans l’industrie automobile. Il a fallu attendre les années 60 pour que le Téflon trouve la voie de son application la plus remarquée: instruments de cuisson antiadhésifs. CAOUTCHOUc VULCANISÉ Dans les années 1830, le caoutchouc naturel était une substance populaire pour les chaussures imperméables et des bottes, mais son incapacité à résister à des températures plus froide ou plus chaudes créait une frustration chez les consommateurs et les fabricants. Certains allèrent même jusqu’à dire que le caoutchouc n’avait pas d’avenir. Pas Charles Goodyear. Après des années de d’essais plus ou moins fructueux pour rendre le caoutchouc plus durable, le hasard récompensa ses efforts.. En 1839, en voulant présenter les résultats de sa dernière expérience, Goodyear laissa accidentellement tomber son mélange caoutchouteux sur un poêle chaud. Lorsqu’il essaya de récupérer son dû. il découvrit une substance semblable à du cuir carbonisé aux rebords élastiques. Son caoutchouc était maintenant résistant à des conditions plus extrêmes. Goodyear ne pourra jamais récolter les fruits de sa découverte car il mourut endetté de $ 200,000. Son nom de famille et son héritage survivent cependant, dans la Tire and Rubber Company Goodyear, qui a été nommé en son honneur, près de 40 ans après sa mort. COCA-COLA L’inventeur de la Coca-Cola n’était pas un homme d’affaires avisé, un vendeur de bonbons, ou un songeur qui cherchent à faire fortune dans le commerce des boissons. John Pemberton a juste voulu guérir les maux de tête. Un pharmacien de profession, Pemberton a utilisé principalemt deux ingrédients dans sa quête d’un élixir contre les maux de tête : la feuille de coca et la noix de cola. Lorsque son assistant de laboratoire a accidentellement mélangé les deux avec de l’eau gazeuse, il venait de créer le premier Coca-Cola du monde. Au fil des ans, Coca-Cola a peaufiner la recette. Mais malheureusement, Pemberton est mort deux ans plus tard et n’a jamais vu son simple mélange donner naissance à un empire de boissons gazeuses. RADIOACTIVITÉ En 1896, le scientifique français Henri Becquerel travaillait sur une expérience impliquant un cristal d’uranium enrichi. Il croyait qu’en exposant le cristal au soleil, le cristal accumulerait de l’énergie radiante et que celle-ci imprimerait son image sur une plaque photographique. Comme les nuages envahissaient les ciel, Becquerel enveloppa son matériel afin de la ranger et décida de poursuivre ses recherches lors d’une autre journée ensoleillée. Quelques jours plus tard, il récupéra le cristal d’un tiroir sombre, mais l’image imprimée sur la plaque (ci-dessous) était, comme il le décrit, «voilée». Le rayonnement qui imprégna la plaque étaient pour lui sans intérêt puisque plus faible que les rayons X découvert récemment par William Roentgen. Ainsi, sans le savoir, Becquerel venait de laisser passer la chance d’être sacré « père de la radioactivité », titre qui fût désormais associé, avec celui de « mère », à Pierre et Marie Curie. VIAGRA Angine de poitrine est le nom désignant la douleur à la poitrine ressentie lors de spasmes des artères coronaires du cœur. La société pharmaceutique Pfizer a développé une pilule nommée UK92480 pour aider ces artères qui se contractent et soulager la douleur. La pilule n’atteint pas son objectif principal, mais l’effet secondaire ressenti est plutôt surprenant. Le médicament est aujourd’hui connu sous le nom de Viagra, et tout le monde connaît son principal effet.

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