L’énorme astéroïde qui a frappé la terre il y a plus de 66 millions d’années n’aurait pas causé, à lui seul, l’extinction des dinosaures. Selon des chercheurs de la Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK) en Allemagne, c’est plutôt une modification spontanée et globalisée du climat qui aurait mené à la perte de ces bêtes ancestrales.
Depuis le milieu des années 80, la majorité des scientifiques ont adhéré à l’hypothèse de l’extinction Crétacé-Tertiaire. Selon cette dernière, plusieurs évènements catastrophiques (principalement l’impact entre la Terre et un énorme astéroïde) auraient produit un épais panache de fumée et de poussière permanent. Ce dernier aurait réduit la quantité de lumière solaire arrivant au sol, limitant ainsi la photosynthèse et menant à un changement massif de l’écologie terrestre.
Cela étant dit, selon les récentes découvertes du PIK, l’astéroïde aurait causé des dommages collatéraux encore plus rapides et importants que ce que les scientifiques avaient pu imaginer. Des gouttes d’acide sulfurique, formées dans l’atmosphère à la suite de l’impact, auraient provoqué un refroidissement immédiat de la Terre. Plusieurs espèces, habituées aux températures plus chaudes, seraient mortes, faute de pouvoir s’adapter.
Selon la modélisation produite par les chercheurs, pendant 3 à 11 ans, la température moyenne sur Terre se serait située sous le point de congélation. Justement, voici de quoi avait l’air les températures les mois précédant et suivant l’impact de l’astéroïde!