Une croyance populaire suggère que le fait de manger le placenta* après l’accouchement aurait des bienfaits sur la santé. Selon les dernières études, cette information serait fausse et même que cette pratique s’avèrerait dangereuse pour la mère.
De plus en plus de mères demandent au médecin d’obtenir leur placenta après l’accouchement afin de le manger, mais il n’y a aucune preuve scientifique qui prouve que ce serait bénéfique. Dr Amos Grunebaum, obstétricien et gynécologue, avise ses collègues d’informer leurs patientes sur les dangers potentiels qu’une telle pratique pourrait engendrer.
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Plusieurs mammifères mangent le placenta après avoir mis bas. Toutefois, jusqu’à récemment les humains ne faisaient pas partie de ce lot. Cette fascination envers la consommation du placenta connaît un grand essor, notamment, en raison de l’appui de certaines vedettes pour la pratique. De plus, une désinformation circulerait et laisserait croire à bon nombre de femmes que de manger le placenta serait chose courante dans plusieurs cultures. Les recherches prouvent que c’est faux. La consommation de placenta prendrait sa source chez les femmes de la classe aisée américaine. Selon les croyances populaires, manger le placenta aiderait à prévenir la dépression post-partum, accroître la bonne humeur et le taux d’énergie, améliorer l’approvisionnement de lait maternel et réduire les saignements post-partum.
Il existe plusieurs façons de consommer le placenta : cru, cuit, grillé, déshydraté, bouilli, déshydraté et mis en capsule, en smoothie ou autres breuvages. En capsule est la façon la plus populaire de le manger. Les coûts de préparation du placenta peuvent s’élever entre 200 $ et 400 $.
*Le placenta est l’organe servant de connexion entre la mère et l’enfant. Il sert à transporter l’oxygène et les nutriments qui aident au développement du fœtus et agit comme filtre pour contrer les toxines pouvant l’affecter.