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Au Saguenay, un soir de septembre, le party de la rentrée d’une étudiante de 20 ans a viré au cauchemar après que celle-ci ait bu une seule canette d’une boisson alcoolisée très populaire auprès des jeunes.

Sa mère, qui conserve l’anonymat, a déclaré : «Il y avait trois étudiants de l’UQAC à l’urgence ce soir-là. Ils étaient tous convaincus d’avoir pris du GHB, mais l’ambulancier m’a dit qu’il s’agissait de la Four Loko, que lui et ses collègues étaient habitués d’en voir.»

La Four Loko est une boisson très fruitée avec une teneur en alcool de 11,9%. Une seule canette de 568 ml a plongé la jeune femme dans un coma éthylique. «Elle était incapable de se tenir, elle vomissait. Ça a pris un sac de soluté et demi avant qu’elle reprenne conscience, qu’elle puisse nous parler. Elle nous a dit qu’elle se sentait prisonnière de son corps», a mentionné sa mère. Cette dernière alerte donc les jeunes consommateurs de Four Loko et leurs parents.

Avec la Four Loko, il est facile de consommer une grande quantité d’alcool sans s’en rendre compte, en raison de son goût sucré qui masque celui de l’alcool. «C’est tellement sucré qu’on ne sirote pas ça comme un vin, note Luc Brouillette, du Centre de réadaptation du CIUSSS, au Saguenay Lac Saint-Jean. C’est plus dangereux qu’une bouteille d’alcool ordinaire.»

Il s’agit d’un cas à prendre au sérieux et qui prouve que la vigilance est de mise avec les boissons comme la Four Loko.

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