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Il existe plusieurs types de  de virus du papillome humain (VPH). Parmi ceux-ci, il y a les VPH à risque élevé, qui peuvent causer le cancer. De plus en plus de ces cancers frappent spécifiquement les hommes. Selon une enquête réalisée par des chercheurs américains, 11,5% des hommes américains étaient activement infectés par le VPH par voie orale entre 2011 et 2014 et que 3% femmes l’étaient.

La plupart des hommes et des femmes qui ont une vie sexuelle active auront une infection à VPH à un moment ou à un autre de leur vie. Une personne peut être infectée par plus d’un type de VPH au cours de sa vie. Elle peut aussi être infectée plus d’une fois par le même type de VPH.

Selon le portail santé du Gouvernement du Québec, une personne qui a une infection à VPH peut transmettre le virus même si elle n’a pas de symptômes. La transmission par voie sexuelle peut se produire lors de :

  • relations orales (contact de la bouche avec le pénis, la vulve, le vagin ou l’anus);
  • relations vaginales (pénétration du pénis dans le vagin);
  • relations anales (pénétration du pénis dans l’anus);
  • contact entre les organes génitaux des partenaires;
  • partage de jouets sexuels.

Ce qui est inquiétant, c’est qu’une infection par les VPH à risque élevé de cancer n’entraîne généralement pas de symptômes. Dans la majorité des cas, le système immunitaire élimine ces infections au bout de plusieurs mois. Chez l’homme, ces infections peuvent entraîner des lésions sur le pénis, qui peuvent se transformer en cancer.

 

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