Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Tobacco Control, la transition des fumeurs de tabac vers la cigarette électronique permettrait d’éviter 6,6 millions de décès liés au tabagisme d’ici 2100.
Depuis quelques années, la cigarette électronique se démarque de plus en plus, notamment dans le marché européen où il a été possible de remarquer une hausse de sept millions d’utilisateurs.
Bien que la nocivité des cigarettes électronique n’ait toujours pas été confirmée, plusieurs spécialistes font mention du fait que celle-ci est moins dangereuse pour la santé que le tabac.
En effet, selon l’Organisation mondiale de la santé , la moitié des personnes qui fument le tabac meurent en raison de cette consommation nocive. Le total de morts à l’échelle mondiale s’élève à sept millions chaque année, dont près d’un million dû au tabagisme passif.
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Les auteurs appuient leurs recherches selon deux hypothèses.
Le premier scénario, plus optimiste, se construit sur l’hypothèse que la cigarette électronique serait 95 % moins risquée que le tabac et que d’ici 2026, seulement une très petite minorité de gens fumera la cigarette « traditionnelle ». Les calculs liés à cette hypothèse démontrent que 6,6 millions d’Américains éviteraient la mort, soit le quart du nombre de morts total prévu selon la situation actuelle (26,1 millions).
Selon le second scénario, plus pessimiste celui-ci, les auteurs estiment que les risques liés à la cigarette électronique représenteraient 40 % de ceux liés au tabac. Le nombre de décès diminuerait alors seulement de 1,6 million d’ici 2100.
Les débats entourant la cigarette électronique divisent encore les scientifiques. Certains croient que l’image inoffensive de cette cigarette attire de nouveaux fumeurs et qu’elle n’est qu’une première approche vers le tabagisme. D’autres défendent le produit et estiment que peu importe les risques de la cigarette électronique, celle-ci est nettement moins nocive que le tabac.