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Dans leur nouveau livre intitulé « Cessez de manger vos émotions », la nutritionniste Isabelle Huot et la psychologue Catherine Senécal nous informent sur la compulsion alimentaire et l’hyperphagie.

QU’EST-CE QUE LA COMPULSION ALIMENTAIRE/L’HYPERPHAGIE?

Les compulsions alimentaires et l’hyperphagie peuvent être décrites comme étant l’action de manger sous l’influence de l’émotion (anxiété, peur, peine, fatigue, insécurité, etc.), et ce, sans ressentir la faim. Il s’agit d’une prise importante et compulsive de nourriture.

QUI EST TOUCHÉ?

Environ 9 % de la population québécoise souffre de compulsion alimentaire. À titre de comparaison, on estime que le nombre de gens touchés par l’hyperphagie est 3 à 5 fois plus grand que le nombre de personnes anorexiques ou boulimiques. Des célébrités québécoises telles que Ginette Reno et Jean-Marie Lapointe témoignent d’ailleurs des problèmes qu’ils ont rencontrés dans leur vie en raison de ce trouble alimentaire.

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QUELS SONT LES EFFETS?

Les personnes qui souffrent de compulsion alimentaire ont souvent l’impression de perdre le contrôle et se sentent donc coupables après un épisode de « rage de bouffe ». Ceci peut amener une détresse psychologique constante.

De plus, la culpabilité ressentie suggère le besoin de se cacher pour manger et de chercher la solitude. Certaines personnes perçoivent leur « rage » de nourriture comme le besoin d’alcool que peut ressentir un alcoolique.

QUELLES SONT LES SOLUTIONS?

Dans leur nouveau livre, les deux expertes en nutrition et psychologie, Isabelle Huot et Catherine Senécal, offrent plusieurs trucs afin de surmonter cette maladie. Elles proposent, entre autres, des repas, des collations et un horaire de repas afin d’aider à contrôler la glycémie, ce qui contrôle par la suite les envies de fringales. La méthode de journal est également exploitée afin de comprendre les envies de nourriture chez la personne hyperphagique. Finalement, il est conseillé de s’affirmer et de ne pas conserver de secrets. C’est souvent l’acte de garder les émotions « en dedans » qui amène des pertes de contrôle. 

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