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Des campagnes de vaccination contre le VPH (Virus du papillome humain) pour les élèves de 4e année âgés de 9 à 11 ans aont lieu depuis quelques années. Toutefois, plusieurs parents sont toujours réticents face à ce vaccin même si celui-ci est jugé sécuritaire et efficace.

LE VPH ET SON VACCIN

Il existe divers virus dans la famille des virus du papillome humain. Certains VPH sont plus inoffensifs et peuvent causer des condylomes alors que d’autres VPH peuvent causer le cancer.

La plupart des personnes sexuellement actives contracteront au moins une infection à VPH au cours de leur vie. Contracter l’un des types de VPH cancéreux peut causer l’un de ses nombreux cancers : col de l’utérus, vulve, vagin, pénis, anus, gorge.

Le vaccin contre les divers types de VPH est plus efficace lorsqu’il est administré sur les enfants âgés de 9 à 11 ans puisque leur système immunitaire répond mieux à l’injection. De plus, il est préférable que le vaccin soit donné avant le début d’une vie sexuelle active.

Les effets secondaires sont très rares et minimes. On estime le taux de risque d’anaphylaxie à 1,7 injection sur un million. Une syncope peut se produire lors du vaccin en raison du stress et de l’anxiété ressentie avant l’injection. L’OMS n’a identifié aucune autre réaction indésirable au vaccin.

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LES RÉACTIONS

Si le VPH a une si grande portée et que son vaccin possède si peu d’effets secondaires, alors pourquoi refuser de faire vacciner ses enfants?

D’abord, la couverture médiatique entourant le vaccin a été assez mauvaise. Cette désinformation de la part des médias a beaucoup influencé la perception des parents sur l’innocuité du vaccin. Le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale de l’OMS a pourtant confirmé que le vaccin était extrêmement sécuritaire.

Ensuite, le vaccin procure un inconfort à certains parents étant donné son aspect de protection contre les ITS. Bien que le virus soit transmis par les relations sexuelles, son vaccin est plus efficace lorsqu’il est injecté sur les enfants âgés entre 9 et 11 ans; un âge qu’on associe peu avec les ITS et une sexualité active.

Finalement, certains parents oublient tout simplement de remplir et de retourner le document autorisant la vaccination ou ne l’ont pas fait par manque de temps et de renseignements sur le sujet.

LA CAMPAGNE DE VACCINATION

Au terme des dernières campagnes de vaccination contre le VPH, 73 % des filles de la 4e année avaient reçu le vaccin contre 69 % chez les garçons. Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) souhaiterait atteindre un taux de vaccination de 90 %.

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