Une étude réalisée par des chercheurs espagnols, présentée lors du Congrès de la Société Européenne d’oncologie médicale à Madrid, a prouvé que les personnes qui ont été victimes d’un AVC (accident vasculaire cérébral) sont deux fois plus à risque de souffrir du cancer, particulièrement dans les 6 mois suivant leur AVC.
L’étude, réalisée entre 2012 et 2014 auprès de 381 individus hospitalisés à cause d’un AVC, a révélé que 45% d’entre eux ont reçu un diagnostic de cancer (à un stade souvent avancé) dans les 6 mois suivant leur accident. À noter que les chercheurs avaient pris soin de sélectionner des gens n’ayant jamais subi de cancer au cours de 5 années précédant l’étude. Le Dr Jacobo Rogado de l’hôpital La Princesa à Madrid (principal auteur de l’étude) a mentionné que « Lorsqu’est survenu l’AVC, le cancer était déjà présent, mais à un stade asymptomatique. »
Lors d’une comparaison des données cliniques des patients, effectuée pour déterminer les principaux facteurs de risque de cancer, 4 éléments ont dominé : un âge avancé (les patients à l’étude ayant été victimes du cancer avaient plus de 76 ans); un niveau élevé de fibrogène (facteur terminal de la coagulation fabriqué par le foie); un faible taux d’hémoglobine (transporteur de l’oxygène des poumons vers les tissus du corps et le gaz carbonique des tissus vers les poumons); des antécédents de cancer.
À lire également : Cet aliment très commun nourrit et fait grossir les cellules du cancer