La Cour suprême de la Colombie-Britannique vient tout juste d’approuver un important recours collectif contre quatre compagnies canadiennes, dont la populaire entreprise Alimentation Couche-Tard. Selon toutes vraisemblances, une promesse non remplie ainsi qu’une possible fraude serait au cœur du litige.
Depuis 2012, plus de 450 étrangers (provenant principalement du Népal et des Philippines) assurent avoir été approchés par des firmes de consultants en immigration à l’extérieur du Canada. Ces travailleurs potentiels auraient reçu des promesses d’emploi dans les magasins Mac’s (les versions anglophones de Couche-Tard) de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et des Territoires du Nord-Ouest en échange de plusieurs milliers de dollars (jusqu’à 8500$). Une fois arrivés au Canada, les étrangers auraient découvert que les postes n’existaient pas, et que les méthodes employées par les firmes étaient illégales.
Couche-Tard clame son innocence
De son côté, la chaîne Couche-Tard tient à se distancer de ces firmes. Selon Radio-Canada, l’entreprise maintient « avoir engagé une des firmes en 2012 pour recruter des travailleurs étrangers temporaires, mais ne pas avoir autorisé une collecte de frais afin de garantir un emploi ».
De plus, Couche-Tard prétend « avoir compris que les travailleurs payaient seulement des frais de consultation pour faciliter la navigation du système canadien d’immigration et que les travailleurs se faisaient conseiller de ne pas venir au Canada avant d’avoir reçu une confirmation d’emploi ».