Les chercheurs en parlent et le répètent : des dizaines de milliers d’espèces sont menacées d’extinction en raison de l’activité humaine.
À la fin mai 2017, la revue Nature a publié des résultats de recherches qui vont en ce sens : la croissance de la population et le développement économique vont imposer des niveaux sans précédent de risque d’extinction à plusieurs espèces dans le monde, spécialement chez les grands mammifères d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud.
L’une des auteurs de l’étude Linking the influence and dependence of people on biodiversity across scales était catégorique à ce sujet « l’activité humaine alimente la sixième extinction de masse de l’histoire de la Terre ».
Voilà maintenant que des chercheurs haussent le ton et parlent d’une «annihilation biologique». Le titre de leur article est sans équivoque : Biological annihilation via the ongoing sixth mass extinction signaled by vertebrate population losses and declines. Leurs résultats ont été publiés dans PNAS. Les chercheurs croient que la situation est encore pire qu’on ne le croyait.
Après avoir examiné plusieurs espèces, autant communes que rares, ils en viennent à la conclusion que des milliards de populations locales et régionales se sont éteintes.
Le Professeur Gerardo Ceballos, de l’Universidad Nacional Autónoma, au Mexique, qui a dirigé les travaux, soutien que la situation est devenue si mauvaise qu’il ne serait pas éthique de parler sans hausser le ton.
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Les solutions sont connues, les décideurs sont invités à agir rapidement pour sauver la planète.
Passons le mot!