La propagation de la gonorrhée bactérienne par le biais du sexe oral peut entraîner une super gonorrhée. En raison de sa résistance aux antibiotiques, il est devenu plus difficile, voire parfois impossible, de traiter cette infection sexuellement transmissible.
La gonorrhée, une infection transmissible sexuellement, est souvent sous-estimée. Il s’agit toutefois de l’une des trois plus grandes menaces mondiales selon le dernier Plan d’action en antibiorésistance américain.
Une des principales causes de l’explosion du nombre de cas de cette infection est essentiellement les relations sexuelles non-protégées. La fellation est une pratique sexuelle très populaire à travers le monde et peu de couples utilisent le condom pendant le sexe oral.
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Malgré les campagnes de prévention sur la santé sexuelle, il semblerait que les jeunes Québécois portent de moins en moins le condom. Par conséquent, les cas d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) explosent au Québec.
Au Québec, entre 2010 et 2015, les cas déclarés de gonorrhée ont bondi de 90 % selon un rapport du ministère de la Santé et des Services sociaux. La gonorrhée peut provoquer une infection des organes génitaux, du rectum et de la gorge.