Comme le dit si bien le proverbe, mieux vaut être riche et en santé que pauvre et malade! Pourtant, malgré les progrès sociaux et économiques des dernières décennies, il semble que les inégalités de santé entre les riches et les pauvres sont toujours aussi marquées.
Une étude américaine a analysé les données sur quatre types de cancers (sein, prostate, mélanome et thyroïde) dans les régions à revenu élevé (revenu annuel médian supérieur à 75 000 $) et les régions à faible revenu (revenu annuel médian inférieur à 40 000 $).
Selon ce qu’on apprend dans cette étude, les personnes les plus fortunées sont plus susceptibles d’être diagnostiqués avec certains types de cancer que les personnes pauvres.
La raison: ce n’est pas parce que les personnes aisées sont plus susceptibles de contracter un cancer, mais plutôt parce qu’elles subissent plus de tests médicaux, ont expliqué les responsables de l’étude.
Plusieurs facteurs expliquent des taux de dépistage plus élevés dans les zones où les personnes sont plus fortunées ont indiqué les chercheurs qui ont publié leur résultats dans The New England Journal of Medicine.
Les personnes riches peuvent s’attendre et exiger plus de tests et les hôpitaux ou cliniques médicales qui les desservent voient dans ces comportements une opportunité d’avoir plus de clients (patients).
Ce qu’il faut retenir de ces résultats est que riches ou pauvres, il ne faut pas hésiter à demander des tests de dépistage.