Depuis plusieurs décennies, les archéologues observent d’étranges illustrations sur les murs de temples et de tombeaux dispersés aux quatre coins de l’Égypte. L’un des motifs les plus mystérieux découverts jusqu’à présent est sans contredit celui d’une grille, accompagnée de ce qui semble être de la végétation.
Avec le temps, les historiens ont conclu que ces petites images représentaient probablement des jardins. Mais pas n’importe quels jardins. Dessinés dans des contextes se rapportant uniquement à la mort et à la résurrection, ces espaces verts étaient probablement vus et conçus comme des potagers funéraires. Effectivement, ces derniers auraient été placés dans certains tombeaux pour accompagner le ou les défunts qui s’y trouvent dans l’au-delà.
Cela étant dit, l’hypothèse du jardin funéraire n’avait jamais pu être validée … jusqu’à présent! Il y a à peine quelques mois, des archéologues espagnols auraient déterré ce qui semble être un jardin funéraire vieux de 4000 ans dans une tombe de pierre située à Dra Abu el-Naga. Le potager grillagé, mesurant 3 mètres de long par 2 mètres de large comporte 25 cavités. Ces trous auraient tous accueilli une espèce distincte il y a quatre millénaires.
En terminant, notez que pour le moment, les historiens ignorent toujours quelles plantes se trouvaient dans le tombeau au moment où il a été refermé. Pour le déterminer, les scientifiques ont collecté des résidus de graines et en font actuellement l’analyse. Cela étant dit, les historiens s’attendent à y retrouver du sycomore, de la laitue et des perseas. Effectivement, ces trois espèces étaient généralement associées à la mort et à la résurrection dans la mythologie égyptienne.