Le printemps exceptionnellement pluvieux procure des conditions idéales au développement des larves de moustiques qui adorent l’eau stagnante et les zones humides. Cela annonce une saison désagréable pour les gens sensibles aux piqûres d’insectes.
«Les cohortes des espèces printanières vont être nombreuses», prédit à TVA Richard Vadeboncoeur, vice-président au développement des affaires chez GDG Environnement, une entreprise qui se spécialise dans le contrôle biologique des insectes piqueurs.
Les victimes des dernières inondations sont les plus à risque d’être dérangées par les moustiques, puisque les zones d’eau stagnante constituent des incubateurs pour les larves de maringouin.
La situation pourrait s’améliorer si le soleil se présente généreusement, ce qui permettrait d’assécher les zones humides et donc de réduire le nombre de moustiques pour l’été.
Les moustiques ne sont pas seulement incommodants, ils peuvent également transmettre le Virus du Nil occidental. Les symptômes les plus graves de ce virus sont les pertes de connaissance, la faiblesse musculaire et la paralysie.
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Pour réduire les habitats de moustiques près de votre maison, le Gouvernement du Canada suggère d’éliminer les sites d’eau stagnante autour de vous, par exemple en vidant les pataugeoires et les bacs de récupération de l’eau de pluie après leur utilisation. De plus, nettoyez bien les gouttières pour éviter les obstructions qui piègent l’eau. Finalement, placez des moustiquaires à vos fenêtres et à vos portes.