Au courant des derniers jours, vous avez peut-être remarqué que certaines personnes dans votre entourage ont commencé à souffrir d’écoulements nasaux et d’éternuements. Non, le rhume n’est pas nécessairement en cause! Il s’agit plutôt des premiers signes attestant le retour de la saison des allergies!
Avec un redoux marqué des températures et la fonte extrêmement rapide de la neige au courant des deux dernières semaines, on peut effectivement affirmer sans trop se tromper que la période des allergies saisonnières est bel et bien lancée dans le Sud et dans le Centre du Québec.
Quel est l’état de la situation?
L’an dernier, les Québécois avaient dû composer avec l’un des printemps les plus durs en terme d’allergies dans l’histoire récente de la province. Est-ce que la situation risque de s’améliorer cette année? Probablement pas!
Comme au printemps dernier, le territoire québécois a été soumis très rapidement à de hautes températures (bien au-dessus des normales de saison) en avril. Cela n’est jamais un bon signe pour le quart de la population souffrant d’allergies, puisque les printemps chauds et hâtifs sont toujours synonymes d’une période plus étendue et plus intense de pollinisation.
D’ailleurs, plusieurs personnes sur les médias sociaux se sont déjà plaintes du retour de leurs allergies au pollen d’arbre, une information qui reste toujours à confirmer par les experts.
Cela étant dit, si la venue hâtive du printemps se concrétise, un autre facteur sera à surveiller. Il s’agit de la pluie. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les précipitations ne sont pas nécessairement souhaitables au printemps pour les gens souffrant d’allergies. Effectivement, sous l’effet de la pluie, les pollens sont rabattus au sol en explosant, ce qui libère des allergènes qui peuvent pénétrer directement dans les bronches.