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Contrairement à ce que plusieurs gens croient, le Soleil n’est pas une simple boule de feu brûlant uniformément et à un rythme constant. Cet astre, comme tous les autres, est évolutif et subit des perturbations quotidiennes. Les taches solaires, des régions à la surface du Soleil marquées par une température inférieure à son environnement et à une intense activité magnétique, sont l’une de celles-ci!

Au courant des 7 dernières années, plusieurs taches sont apparues à la surface du soleil, fascinant au passage astronomes et néophytes. Cela étant dit, depuis deux semaines, les centaines de taches sont toutes disparues! Faut-il s’en inquiéter? La réponse est non!

Selon les astronomes de la NASA, il s’agirait d’une phase normale du cycle solaire. Ce dernier dure généralement 11 ans et comporte deux extrémités : le maximum et le minimum solaire. Quand le Soleil est dans sa période d’activité maximale, des centaines de marques noires apparaissent à sa surface, un synonyme d’activité magnétique croissante. Durant la période d’activité minimum toutefois, les taches solaires disparaissent, et l’activité magnétique devient extrêmement basse.

Depuis 2013, le Soleil se trouvait dans la phase maximale, et c’est pourquoi les astronomes ont assisté à l’apparition de centaines de taches sur le Soleil. Depuis la mi-mars toutefois, il semblerait que notre Soleil soit sur le point de retomber dans sa phase minimale. La disparition soudaine des taches et l’uniformité de la surface en sont la preuve (il s’agit d’une première depuis 2010).

Heureusement, ce recul n’aurait pas de conséquences réelles pour l’homme. Cela signifie seulement que moins de particules provenant du Soleil toucheront l’atmosphère terrestre au courant des prochaines années. Bref, la seule véritable conséquence du minimum solaire concerne les aurores boréales. Effectivement, d’ici les 6 prochaines années, ces dernières risquent d’être moins spectaculaires et colorées.

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