Vous connaissez la moule dorée? Originaire de Chine, l’espèce a été introduite accidentellement en Amérique du Sud où elle est devenue une espèce invasive. Certains gouvernements la craignent plus que d’autres : l’Ontario interdit désormais d’en posséder, d’en vendre ou de la propager.
Ce n’est pas tout! Au cours de la dernière décennie, elle semble s’incruster de plus en plus dans les eaux amazoniennes, contribuant à l’extinction de certaines espèces.
Des chercheurs soutiennent même qu’elle aurait déjà commencé à obstruer les tuyaux des centrales électriques, ce qui entraînerait des pertes de 20 000 $ par jour.
Peut-on faire quelque chose?
C’est justement à cette tâche que s’attaque la biologiste brésilienne Marcela Uliano da Silva, dont le but est d’éradiquer l’espèce des rivières amazoniennes.
Son plan : l’interférence par ARN. Il s’agit d’injecter des molécules qui sont capables de reconnaître les gènes de survie de la moule dorée et de les mettre littéralement à off. Ces moules modifiées seront ensuite remises dans la nature afin de favoriser leur croisement et de rendre les prochaines générations stériles.
On lui souhaite du succès, il est tout de même question de l’avenir du patrimoine mondial.
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