Lorsque vous êtes sur le point d’entrer dans une piscine publique, une question vous revient probablement sans cesse en tête : un utilisateur a-t-il uriné dans l’eau avant que vous n’y entriez?
Malgré toute votre bonne volonté et vos bonnes précautions, il vous est impossible de le déterminer! Pour entrer sans crainte dans l’eau, vous devez donc vous fier aveuglément au civisme des gens qui vous entourent. Malheureusement, tel que souligné dans une étude du Department of Laboratory Medicine and Pathology de l’Université de l’Alberta, se fier au savoir-vivre de dizaines d’inconnus n’est assurément pas la meilleure des idées!
Mené par le scientifique Xing-Fang Li, l’équipe de recherche albertaine a analysé des échantillons d’eau provenant de 31 piscines et jacuzzis canadiens. Après analyse, il semblerait que tous les bassins contenaient des traces considérables acésulfame de potassium, un édulcorant populaire ne se trouvant à l’état naturel que dans … l’urine humaine!
En calculant la quantité moyenne d’acésulfame de potassium retrouvée dans l’urine humaine et en comparant avec les quantités retrouvées dans les piscines, les scientifiques en sont arrivés à la conclusion suivante : il y aurait 75 litres d’urine dans les piscines municipales de taille moyenne (830,000 litres). Cela signifie que 0,009% des piscines publiques canadiennes sont composées d’urine.
Ce n’est quand même pas rien!