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Si l’on vous montrait la photo d’une femme que vous ne connaissez pas, et que l’on vous demandait d’identifier son nom à l’aide de 4 choix de réponse, n’auriez-vous pas 25% des chances d’obtenir la bonne réponse? Aussi incroyable que cela puisse paraître, il semble plutôt que vous auriez 40% des chances d’associer instinctivement le bon nom à ce visage qui vous est inconnu! 

C’est du moins la conclusion d’une vaste étude menée l’année dernière à l’Université de Jérusalem, en Israël. Au courant de tests menés dans un environnement contrôlé, des chercheurs ont demandé à des centaines de sujets d’observer les visages de plusieurs dizaines d’individus, puis d’ensuite tenter de deviner leur nom à partir d’un bassin de quatre possibilités distinctes. À la surprise générale, tous les cobayes auraient obtenu un pourcentage de réussite oscillant entre 28% et 40%.

Il s’agit d’un résultat extrêmement intéressant, surtout en considérant que les membres du groupe témoin, qui devait piger les noms au hasard, n’ont pas réussi à obtenir un pourcentage de réussite supérieur à 27%.

Mais ce n’est pas tout! Selon le rapport de l’étude, les chercheurs auraient également réussi à développer un système de reconnaissance et d’analyse faciale pouvant lier avec exactitude un visage à un nom 6 fois sur 10!

 

À vous de jouer

Voici un échantillon des images qui ont été présentées aux sujets lors de l’étude. Essayez d’associer chaque visage à l’un des quatre noms proposés et inscrivez votre résultat en commentaire! 

Note : les résultats sont sous la dernière photo

A – Phoebe
B – Harry
C – Stephen
D – Alice
E – Tim
F – Daisy 

 

Un phénomène encore difficile à expliquer

À ce jour, les chercheurs ont encore beaucoup de difficulté à comprendre ces résultats. Cela étant dit, ils font l’hypothèse qu’un certain nombre de phénomènes culturels, ainsi que les attentes sociales placées quotidiennement en chaque individu, pourraient être en cause. Quelques chercheurs vont même jusqu’à affirmer qu’inconsciemment, une personne grandirait en tentant d’imiter ses homonymes, voire de répondre aux attentes dominantes de la société envers une personne portant un certain nom. Par exemple, selon les chercheurs, la société « s’attendrait » à ce que les « Bob » aient un visage rond et un surplus de poids. Pour remplir ces attentes, les « Bob » seraient inconsciemment tentés de modifier leur coupe de cheveux, leur poids, leur sourire et leurs expressions faciales.

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