Les différences entre les pauvres et les riches touchent également les types de cancer, selon une nouvelle étude. Les populations appartenant à certaines catégories socio-économiques sont plus à risque de cancer touchant des organes en particulier.
L’analyse incluait 189 144 personnes, dont 78 845 femmes, qui se sont vu diagnostiquer un cancer entre 2006 et 2009. Il en ressortait que les populations défavorisées souffrent plus souvent des cancers de l’estomac, du foie, des lèvres, de la bouche et du pharynx.
Les hommes défavorisés étaient plus à risque d’avoir un cancer du larynx, de l’oesophage, du pancréas et de la vessie, tandis que les femmes défavorisées étaient plus à risque d’avoir un cancer du col de l’utérus.
Chez les populations aisées, ce sont les diagnostics de cancers de la prostate, des testicules, des ovaires et du sein ainsi que le mélanome qui sont les plus fréquents.
Cette étude suggère de manière inquiétante à quel point les populations défavorisées sont plus à risque des cancers des voies respiratoires et digestives hautes par rapport aux populations aisées.