Bien que les poissons et les fruits de mer soient habituellement considérés comme des aliments sains, certaines espèces couramment consommées s’avèrent dangereuses. Une nouvelle étude révèle que la consommation de poissons qui tendent à avoir une forte concentration de mercure pourrait augmenter les risques de développer la sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi connue sous le nom de maladie de Charcot ou de maladie de Lou-Gehrig.
Ce n’était pas la consommation de poissons et de fruits de mer qui posait problème, mais plutôt la consommation des espèces à haute concentration en mercure.
Bien que la cause exacte de la SLA ne soit pas connue, certaines études ont suggéré que le métal neurotoxique est un facteur de risque. Ainsi, il vaut mieux limiter sa consommation de poissons connus pour contenir une haute concentration de mercure, tels que le thon frais ou congelé, le requin, l’espadon, le marlin, l’hoplostète orange et l’escolier.
Le mercure peut s’accumuler dans les tissus musculaires du poisson s’il se trouve dans des eaux polluées, ou encore, s’il mange des proies qui renferment du mercure. Plus un poisson est haut dans la chaîne alimentaire, plus sa concentration en mercure sera élevée.
Notez toutefois que le poisson et les fruits de mer demeurent un aliment sain à conserver dans son alimentation. Ceux-ci sont riches en acides gras oméga-3 et apportent plusieurs bienfaits pour la santé.
Les adultes devraient limiter leur consommation de poissons avec une forte concentration de mercure à 150 g par semaine.
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