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Votre partenaire doit-il partir à l’étranger pour le travail ? Quitte-t-il le pays sans vous de temps à autre ? Bien que les voyages apportent de merveilleuses choses, telles que l’ouverture d’esprit et le défi de sortir de sa zone de confort, les voyages auraient aussi un aspect négatif.

Une nouvelle étude sur le «côté sombre des voyages» vient de paraître dans le Journal of Personality and Social Psychology. Elle expose que la flexibilité cognitive, un résultat positif du voyage, peut aussi favoriser la flexibilité morale, c’est-à-dire une sorte de relativité morale.

Dans une série de 8 études variées, des chercheurs ont testé le lien entre les voyages internationaux et les comportements immoraux. Ils ont varié approches longitudinales, corrélationnelles et expérimentales à partir de différentes perspectives culturelles et parmi différents échantillons.

Leurs résultats suggèrent que les voyages à l’étranger augmentent la probabilité de se livrer à un comportement immoral.

Cependant, l’immoralité ne se traduit pas automatiquement par un comportement infidèle. En fait, les chercheurs n’ont pas examiné les taux d’infidélité romantique, mais se sont plutôt concentrés sur un ensemble de facteurs pour mesurer l’immoralité dans les contextes d’interaction sociale. Par exemple, tricher à un jeu, mentir pour gagner plus d’argent, etc.

Certes, il y a une grande différence entre tromper son partenaire et tricher à un jeu sans conséquence. Cela dit, une plus grande immoralité à l’étranger ouvre la voie à une incartade romantique. Sans compter que les voyages tendent à nous faire oublier les contraintes du quotidien et à nous plonger dans l’instant présent.

D’un autre côté, les couples voyageant ensemble profiteraient des bienfaits des voyages plus qu’ils ne subiraient son «côté sombre». En effet, vivre de nouvelles expériences aide à rapprocher les couples et peut ranimer la flamme entre les partenaires.

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