L’ingrédient actif utilisé dans les désinfectants pour les mains est souvent un type d’alcool comme l’isopropanol (alcool à friction) ou l’éthanol (le type buvable).
Une nouvelle recherche publiée dans l’American Journal of Infection Control montre que les professionnels qui administrent des alcootests devraient se tenir loin des désinfectants pour les mains qui contiennent de l’éthanol, car ces derniers peuvent amener les alcootests à produire de faux positifs.
Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont effectué une série d’alcootests chez 10 volontaires à l’aide du Alco-Sensor III, un dispositif approuvé par le gouvernement américain.
La personne en charge de l’alcootest devait l’administrer deux fois. Une première fois sans s’être lavé les mains avec du désinfectant, puis une deuxième fois, après s’être lavé les mains avec un désinfectant à l’éthanol 70%.
Quand le testeur administrait l’alcootest après avoir utilisé le désinfectant, le test produisait un résultat autour de 0,15, ce qui est près de deux fois la limite permise de 80 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de sang. L’alcootest continuait de produire un faux positif jusqu’à 3 minutes après que le testeur ait utilisé le désinfectant.
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