Advertisements

La plus grande chaine de pharmacie au Canada, Shoppers Drug Mart, vient tout juste de formuler une demande officielle auprès du gouvernement afin de devenir la première entreprise spécialisée dans le commerce de détail à distribuer de la marijuana médicale. La compagnie qui possède plus de 1200 points de vente au Canada, dont 176 PHARMAPRIX au Québec, désire à moyen terme devenir le distributeur national dominant pour cette drogue.

Les responsables de Shoppers Drug Mart précisent que la compagnie ne désire pas se lancer dans la production de marijuana. Elle souhaite simplement augmenter son offre de service en distribuant la drogue controversée aux malades disposant d’une prescription. Cela étant dit, Shoppers Drug Mart ne cache pas ses intentions : il désire devenir le distributeur dominant de ce produit sur la scène canadienne.

Selon le porte-parole de l’entreprise, cette nouvelle devrait réjouir l’ensemble des utilisateurs de marijuana médicale. « Comme nous l’avons déjà mentionné dans le passé, nous croyons que de permettre aux pharmacies de faire la distribution de marijuana médicale pourrait permettre un meilleur accès, une plus grande sécurité et une plus grande qualité aux milliers de Canadiens qui utilisent cette drogue dans un but thérapeutique », assure Shoppers Drug Mart.

Selon les dernières données gouvernementales, plus de 75 000 Canadiens auraient en leur possession une prescription valide leur permettant d’obtenir périodiquement de la marijuana médicale. Chaque mois, plus de 1500 kilogrammes de cette substance seraient vendus par la douzaine de producteurs et détaillants autorisés. Shoppers Drug Mart aimerait faire partie de ce club sélect.

Une bataille qui n’est pas gagnée d’avance

Ottawa procède actuellement à la révision des lois entourant la consommation, la possession et la distribution de la marijuana (médicale et non médicale) au Canada. Pour le moment, rappelons qu’il est interdit à une pharmacie de vendre cette drogue. Shoppers Drug Mart espère que sa récente requête fera évoluer la situation rapidement. Cela étant dit, le gouvernement n’a toujours pas précisé s’il prévoyait modifier les règlements entourant le droit de vente à court terme.  

À lire également : Alcool ou cannabis : lequel est le plus dangereux?

Advertisements