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Après des années de recherches intensives pour trouver un remède contre le cancer, une poignée de scientifiques affirme désormais que la clé de la plus grande énigme médicale du 21e siècle se trouve tout simplement dans notre garde-manger. Effectivement, les chercheurs du projet TRANSCLCONDREG étudient actuellement une nouvelle approche basée sur l’introduction dans les cellules cancéreuses de … sel!

Évidemment, le sel n’est pas injecté dans le corps humain pour ses propriétés médicamenteuses ; cette substance servirait plutôt à déclencher « l’auto-destruction » des cellules malades.

 

Comment ça fonctionne?

Habituellement, une cellule en santé régule rigoureusement le transport de sel en son sein via des canaux ioniques spécifiques. Si ces canaux se dérèglent, les flux de sel ainsi que le pH de la cellule commencent à varier. Généralement, ces deux phénomènes sont précurseurs de l’apoptose, c’est-à-dire le processus par lequel une cellule déclenche son auto-destruction.

Pour les cellules cancéreuses, la régulation des ions est une tout autre paire de manches. Même si leurs canaux ioniques sont déréglés, une cellule cancéreuse peut habituellement contourner la mort cellulaire programmée en modifiant simplement le transport d’ions à travers ses membranes. 

Cela étant dit, ce que les chercheurs de la TRANSCLCONDREG tentent de faire, c’est de trouver un moyen de permettre à des molécules de sel et de chlorure d’atteindre (et d’endommager) les cellules cancéreuses en altérant de manière sélective le transport des ions. Globalement, cette opération permettrait de dérégler leur pH, ainsi que leur concentration en ions. Théoriquement, cela déclencherait également l’apoptose de ces cellules malades.

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