Votre conscience sociale vous ordonne de vous retenir, mais la douleur saillante que vous ressentez au niveau de votre ventre vous donne envie de laisser aller. Quoi faire alors? Péter ou ne pas péter, telle est la question! Certes, si ce geste est socialement mal vu en Occident, il semble malheureusement de plus en plus clair que le fait d’empêcher la « nature de suivre son cours » représente un risque pour la santé. En effet, selon une étude néo-zélandaise, retenir ses « pets » serait dangereux!
Qu’est-ce qu’une flatulence?
D’abord, sachez que le « pet » (la flatulence) est un phénomène naturel qui consiste à libérer, par l’anus, une partie des gaz accumulés dans notre tube digestif. Ceux-ci sont généralement produits par la fermentation d’aliments, ou par l’absorption d’une grande quantité d’air durant l’ingestion rapide d’aliments. Évidemment, ces gaz se démarquent par leur odeur envahissante et désagréable, ainsi que par le bruit produit lors de leur expulsion. Règle générale, ils sont composés à 50% de nitrogène, à 10% de dioxyde de carbone, à 3% d’oxygène, à 10% de méthane et à 21% d’hydrogène.
Pourquoi est-ce dangereux de retenir nos gaz?
Selon une étude publiée dans le New Zealand Medical Journal, empêcher la libération des gaz intestinaux peut avoir des effets négatifs sur la santé humaine. L’équipe de chercheurs danois et britanniques à l’origine de l’étude assure qu’il s’agit d’un grand risque, surtout lors d’un voyage en avion. En s’empêchant de « péter », notre corps accumule des gaz (au niveau des intestins) qui exercent une pression grandissante sur les parois intestinales. À court terme, une personne retenant ses vents peut ressentir une douleur abdominale considérable. À long terme, les gaz emprisonnés peuvent provoquer une distension de l’intestin, entraînant notamment des douleurs, un gonflement du ventre, des nausées, des vomissements, ainsi que l’apparition de troubles digestifs.
Conclusion : essayez de vous retenir le moins possible! Si vous êtes en public et qu’il vous est impossible de vous soulager sans incommoder qui que ce soit, cherchez un coin plus isolé où « procéder ». D’ailleurs, si une chaise ou un fauteuil est à votre portée, sachez que les tissus retiennent généralement 50% des odeurs émises par les flatulences.
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