La compagnie Actinogen Medical a peut-être trouvé la solution au mystère médical le plus costaud du 21e siècle : la maladie d’Alzheimer. En effet, l’entreprise australienne aurait développé un médicament, le Xanamem, permettant d’empêcher le déclin cognitif des personnes vieillissantes. Actuellement, le remède en est déjà à sa deuxième phase d’essai.
Pour développer ce médicament, les chercheurs d’Actinogen Medical se sont basés sur une croyance, largement relayée dans la communauté scientifique, voulant que la production de hauts taux de cortisol (l’hormone du stress) par le corps humain soit directement liée à l’apparition de problèmes cognitifs chez l’homme.
En tenant pour acquis que le cortisol est effectivement l’une des grandes causes de l’apparition de symptômes de la maladie d’Alzheimer, les chercheurs ont jugé que la méthode la plus simple pour enrayer le développement de cette grave maladie était de limiter la production d’hormones de stress par le corps. Certes, si un médicament est théoriquement en mesure d’empêcher que de grandes concentrations de cortisol atteignent le cerveau, les chances qu’il puisse empêcher le développement de problèmes cognitifs et la défaillance neuronale sont extrêmement élevées. C’est ainsi qu’est né le Xanamem.
Les tests vont bon train
En début d’année, le Xanamem a « passé » la première phase des tests cliniques avec brio. Des études ont en effet démontré que ce médicament était sécuritaire, et qu’il était toléré par l’organisme de patients en bonne santé physique. Plus important encore, des recherches ont prouvé que les substances chimiques contenues dans le médicament pouvaient traverser la barrière hématoencéphalique et entrer dans le cerveau humain.
À l’automne, Actinogen Medical lancera la deuxième phase des tests cliniques. Pendant douze semaines, l’effet du Xanamem sur plus de 200 patients souffrant d’Alzheimer sera étudié. D’ici un an environ, nous pourrons savoir si ce remède est efficace chez l’homme.