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Généralement, les biologistes divisent la vie en trois phases : le développement, le vieillissement et la fin de vie. Or, depuis la publication de nombreuses recherches menées sur des mouches à fruits, voilà qu’un pan de la communauté scientifique souhaiterait réviser cette conception et lui ajouter une quatrième phase qui précèderait immédiatement la mort. Les chercheurs anglo-saxons ont baptisé cette dernière phase la death spiral (la spirale de la mort).

Plusieurs études ont démontré que les mouches à fruits femelles pondent des œufs sur une base quotidienne, mais qu’approximativement dix jours avant leur mort, leur taux de fécondité devient nul. Ainsi, du moment où elle cesse de pondre des œufs, la mouche à fruits entre dans sa spirale de la mort. 

Et chez l’être humain? 

Bien que ces observations soient réalisées sur de petits insectes, les biologistes croient qu’elles peuvent offrir un éclairage nouveau sur la fin de vie des humains. On rappelle que des données recueillies de 1998 à 2005, auprès de 2 262 Danois âgés de 92 à 100 ans, avaient fait état de capacités cognitives et physiques significativement plus faibles chez les individus décédés dans les 24 mois suivants leur entrevue. 

Quel est le but de ces recherches? 

L’objectif des biologistes menant ces études sur les mouches à fruits est d’améliorer la qualité de vie des personnes, ce jusqu’au crépuscule de leur existence, bien plus que de retarder leur mort. Finalement, les chercheurs rappellent que la mouche à fruit est un sujet parfait pour ce genre de recherche, puisque 75 % des maladies génétiques présentes chez les humains se retrouvent également chez ces insectes.

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