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Des scientifiques américains ont découvert que les taux de concentration de certaines enzymes dans l’urine des patients souffrant du Parkinson seraient directement reliés à l’apparition et à la sévérité de leurs symptômes.

En effet, dans une étude parue dans la revue Neurology, des chercheurs de la University of Alabama at Birmingham ont révélé que les personnes souffrant du Parkinson généraient tous des niveaux anormalement élevés d’une enzyme appelée Ser(P)-1292 LRRK2. Selon les responsables de l’étude, les victimes de cette maladie auraient en moyenne des concentrations cinq fois plus élevées de cette substance dans leur urine.

On ne sait toujours pas comment (et même si) cette enzyme cause la débilitation du système nerveux. Toutefois, cette découverte pourrait quand-même avoir un impact majeur pour l’ensemble de la communauté scientifique et médicale travaillant sur la maladie de Parkinson, puisque les taux de Ser(P)-1292 LRRK2 pourraient devenir un indicateur probant et quantitatif de l’efficacité des traitements expérimentaux. Il s’agit également d’un grand pas en matière de prévention, les personnes ayant des concentrations légèrement plus élevées de cette enzyme étant plus à risque de souffrir de cette maladie.

 

Pas encore de remède

Le Parkinson est une maladie neurologique chronique dégénérative affectant le système nerveux central, et responsable de troubles essentiellement moteurs d’évolution progressive. Cette maladie, affectant plusieurs milliers de personnes à travers le monde, dont l’acteur canadien Micheal J. Fox (Back to the Future, Teen Wolf), se manifeste notamment par des tremblements involontaires. Malheureusement, il n’existe actuellement aucun remède contre le Parkinson. Certains médicaments peuvent toutefois réduire les symptômes tels les tremblements, la dépression, l’insomnie et la perte de sensations. 

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