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Se pourrait-il que les personnes qui préfèrent passer plus de temps en solitaire aient compris quelque chose que la masse ignore? Des chercheurs en psychologie évolutive du Royaume-Uni arrivent à la conclusion que les individus extrêmement intelligents sont plus heureux lorsqu’ils ne sont pas en compagnie de leurs amis. 

Évidemment, comme dans tout, il faut faire gaffe aux trop grandes généralisations, des personnes peuvent être brillantes tout en étant sociables et, inversement, une personne peut avoir un faible QI et rechercher la solitude. Mais, au-delà de ces considérations, des experts consultés reconnaissent une tendance à l’isolement pour les individus très intelligents, qui apprécieraient davantage ce temps pour eux.

Malgré tout, la théorie initiale des auteurs de l’étude sur l’intelligence et la sociabilité est loin de faire l’unanimité. Elle part du principe que les expériences d’interactions humaines dans leur ensemble doivent être comprises en tenant compte de la somme des pratiques et des habitudes de vie de nos ancêtres.

Selon ce point de vue, la socialisation trouverait son origine dans le besoin des humains à autrefois se regrouper pour aller à la chasse, donc un besoin de subsistance. De nos jours, toujours selon cette perspective, les personnes plus intelligentes se sentiraient plus aptes à relever les défis du quotidien et éprouveraient en conséquence un besoin moindre de se regrouper que les personnes dites moins intelligentes. Ainsi, celles-ci se regrouperaient par intérêt commun. 

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