Amateurs de Starbucks, Tim Hortons et Second Cup, cette nouvelle vous réjouira assurément! Selon une étude menée par la Harvard T.H. Chan School of Public Health, les personnes qui boivent de trois à cinq cafés par jour auraient moins de chances de mourir prématurément que ceux qui n’en consomment pas du tout! En effet, les amoureux de corsés, lattés et cie seraient nettement moins à risque face à plusieurs maladies et problèmes de santé répandus en Occident.
Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs d’Harvard ont analysé les données de 30 000 sujets décédés en plein milieu de trois différentes études américaines. Les causes de décès, ainsi que les habitudes de consommation de café des défunts, ont été recoupées par les responsables de l’étude. Résultats : les buveurs de cafés, même ceux consommant toujours du décaféiné, ont moins de chances de mourir d’une maladie cardio-vasculaire, d’une maladie neurologique, ou de souffrir du diabète de type 2.
« Ces résultats supportent ce que le Dietary Guidelines Advisory Report de 2015 rapportait : une consommation modérée de café peut être incorporée sans problème à une diète équilibrée », conclut Frank Hu, auteur principal de l’étude et professeur en nutrition et en épidémiologie.
Ming Ding, doctorant en nutrition à l’Université d’Harvard, précise que davantage de recherche est malheureusement nécessaire pour trouver avec précision et certitude la cause de ce phénomène. Toutefois, Ding émet d’emblée l’hypothèse qu’un composé bioactif, contenu dans le café, réduirait la résistance à l’insuline et la réponse inflammatoire systémique du corps.