Le site d’information américain « The Atlantic » a pu pénétrer dans une division plutôt secrète du géant internet américain, le laboratoire Google X. Ce laboratoire, situé à Mountain View en Californie, travaille sur des projets futuristes comme les Google Glass ou la voiture sans chauffeur. Dans le domaine de la santé, un secteur de recherche est l’utilisation de nanoparticules pour détecter les cellules cancéreuses. Très ambitieux. Il s’agit pour une personne d’ingérer une pilule contenant des nanoparticules qui iront s’installer dans la circulation sanguine. Une fois dans le sang, elles s’attacheront à des cellules cancéreuses en émettant une fluorescence détectable par un bracelet spécial porté par la personne testée. De plus, le bracelet contiendrait un aimant pouvant attirer les nanoparticules liées aux cellules cancéreuses, facilitant ainsi le prélèvement et l’étude des cellules. Impossible pour l’instant d’en savoir davantage sur le procédé. Cependant, afin de s’assurer de la détection des particules et des cellules cancéreuses à travers la peau, l’équipe d’Andrew Conrad explique dans la vidéo ci-dessous avoir créé des bras recouverts d’une peau majoritairement synthétique et en partie humaine. Dans l’immédiat, Google travaille sur l’établissement du profil d’une personne « saine » dont aucune cellule n’est cancéreuse. Le projet se base sur les données de 175 participants anonymes afin de concevoir des profils types. Prometteur, ce projet de détection de cellules cancéreuses n’en est encore qu’au stade expérimental. Pour autant, il fait déjà réagir certains médecins et spécialistes du traitement de cancers. En octobre 2014, lorsque Google a annoncé travailler sur la détection de cellules cancéreuses, Laurent Lévy, fondateur et président de la société Nanobiotix spécialisée dans l’utilisation de nanoparticules pour le traitement de cancers par radiothérapie, avait déclaré que « l’idée de Google n’a rien de la science-fiction, c’est réalisable et ce n’est pas une idée nouvelle ». Selon ce spécialiste, les premiers débouchés pourraient intervenir d’ici une dizaine d’années. Dans la vidéo ci-dessous, Andrew Conrad, le responsable de la division Google Life Sciences, explique un peu plus en détail son projet.
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