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Notre population mondiale, depuis 2013, a atteint 7,125 milliards de personnes et ce nombre ne fera que continuer à croître avec les années. Le problème est que, comme notre population augmente, les ressources limitées de la Terre s’appauvrissent. Dans un proche avenir, nous devrons possiblement envisager de trouver une autre planète pour s’y implanter. Sur l’ensemble des planètes de notre système solaire, la candidate la plus intéressante est Mars. Il est hors de question de coloniser les géantes gazeuses (Jupiter, Saturne ou Uranus) parce que ces planètes sont faites entièrement de gaz. Elles ne possèdent pas de partie solide sur laquelle nous pourrions nous installer. De plus, les gaz et la pression nous tueraient instantanément. Nous devons donc chercher ailleurs. Mercure, la première planète dans notre système solaire, est trop près du soleil. Vénus, qui est souvent appelé « jumelle de la Terre», est extrêmement chaude parce que son atmosphère est très concentrée en dioxyde de carbone. Rappelez-vous que le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre. Nous parlons donc d’une température de 465 ° C. Il ne reste donc dans la course que la planète Mars. Des satellites de notre système solaire, Europa et Titan, respectivement compagnes de Jupiter et de Saturne, ont été considérés, mais ils sont finalement trop loin du Soleil. Heureusement, Mars montre un certain potentiel à devenir notre deuxième maison. Notre planète est principalement composée de 4 éléments, qui sont tous nécessaires pour soutenir la vie. Ceux-ci sont les suivants: le carbone, l’hydrogène, l’oxygène et l’azote. L’hydrogène et l’oxygène forment l’eau, tandis que le carbone et l’oxygène forme de dioxyde de carbone, qui forme notre atmosphère (avec l’azote et l’oxygène). Mars possède tous ces éléments, mais pas dans la forme et la quantité que nous avons sur la Terre. Mars a également de l’eau, qui est gelé dans ses calottes polaires. Fondue, cette glace formerait une masse d’eau recouvrant la planète de 11 mètres de profondeur. Son atmosphère, d’autre part, est très mince et constituée essentiellement de dioxyde de carbone avec un peu d’oxygène et d’azote. Étonnamment, la planète Mars d’aujourd’hui ressemble beaucoup à la Terre à ses débuts. Avec un peu de travail, certains scientifiques pensent que nous pourrions réussir à transformer Mars en planète habitable. La terraformation est le processus de modification des propriétés d’une planète, lune ou autre corps, pour le rendre semblable à la Terre (et donc la rendre habitable). Il y a deux principales raisons pour lesquelles Mars n’est pas habitable présentement. Tout d’abord, il a une atmosphère très mince et, en second lieu, il y fait très froid. Pour terraformer Mars, il devra se produire un certain réchauffement de la planète, similaire à ce que nous connaissons actuellement sur Terre, mais sur une échelle beaucoup plus grande. Les scientifiques ont proposé trois façons d’y arriver. La chose importante à retenir est que ces processus prendraient beaucoup de temps, voire des siècles. 1. La première option est d’utiliser de grands miroirs réfléchissants pour concentrer les rayons du Soleil vers les calottes polaires de Mars. La fonte de la glace produirait de l’eau liquide et libèrerait le dioxyde de carbone piégé dans la glace. Ce phénomène élèverait de façon efficace la température grâce au dioxyde de carbone et épaissirait l’atmosphère. Ces miroirs auraient environ 250 kilomètres de longueur, donc très difficiles à transporter. Les scientifiques pensent à la construction de ces miroirs à partir de matériaux trouvés dans l’espace. Cela semble irréaliste et un peu invraisemblable, mais la NASA travaille actuellement sur la création de voiles solaires efficaces, qui sont un peu similaire. 2. La deuxième option est de mettre en place de grandes usines productrices de gaz à effet de serre sur la planète Mars. Ces usines seront alimentées par l’énergie solaire et produiront des gaz comme du méthane et du dioxyde de carbone dans l’atmosphère de Mars en utilisant des matériaux trouvés sur le sol martien. Ceci correspond au phénomène que nous avons provoqué sur Terre depuis la révolution industrielle. De plus, des usines qui transforment le dioxyde de carbone en oxygène peuvent également être mises en place. Le problème avec cette option est l’approvisionnement de ces usines en ressources appropriées. 3. La dernière, et l’option la plus extrême, est de bombarder Mars avec des astéroïdes riches en ammoniac. L’ammoniac sera libéré dans l’atmosphère et agira alors comme un gaz à effet de serre. Cela permettra de libérer de l’azote dans l’atmosphère, pour rendre l’atmosphère martienne plus semblable à la Terre. Pour ce faire, les moteurs de fusée seront installés sur les astéroïdes trouvés sur notre système solaire. Le problème avec cette option est que nous ne pourrions coloniser Mars qu’après plusieurs siècles à cause de la destruction qu’elle entraîne et la présence d’ammoniac dans l’atmosphère. Enfin, Mars aurait besoin d’une magnétosphère c’est-à-dire un champ magnétique, qui l’aiderait à conserver son atmosphère en empêchant le vent solaire de la dépouiller. Une magnétosphère est créée par les métaux en fusion dans le noyau d’une planète. Malheureusement, le noyau de Mars est solide et les scientifiques ne savent toujours pas ce qu’il faut faire à ce sujet. Cependant, malgré le fait que la planète ne puisse pas retenir une atmosphère de façon permanente, elle pourrait en retenir une pour quelques milliers (peut-être même quelques millions d’années) ce qui devrait être assez long pour finaliser les procédures entamées pour développer des méthodes plus efficaces une fois que nous serons sur Mars. Les humains colonisant Mars peut être une bonne idée, mais personnellement, je pense qu’il serait beaucoup plus facile de réparer le chaos que nous avons causé sur la Terre. Nous ne devrions pas penser à peupler une autre planète avant de contrôler la pollution que nous produisons et de s’assurer d’un développement durable pour préserver les systèmes de notre Terre.

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